Une des traces les plus anciennes de cette pratique remonte à l’Égypte ancienne pour les momifications.
Plus récemment dans l’hexagone les grands noms ayant participé au développement de cette pratique à des fins thérapeutiques sont René-Maurice Grattefossé qui a inventé le terme AROMATHÉRAPIE, Jean Valnet et Pierre Franchomme à qui l’on doit la notion de chémotype « race chimique », qui a toute son importance car selon cette indications les effets des huiles sont très différents (même pour une plante paraissant identique comme les différents thyms)
Toutes les parties des plantes aromatiques, tous leurs organes végétaux peuvent contenir de l’HE ( fleurs, feuilles, racines, fruits, graines, bois, écorces, …) mais pas dans les mêmes proportions voir avec des compositions différentes.
Le rôle des huiles essentielles des plantes est essentiellement de trois ordres :
• Défensif – protecteur (bois contre insectes, champignons …)
• Attractif (pollenisateurs)
• Répulsif (prédateurs)
Pourquoi cela ne se transposerait pas d’une certaine façon à l’humain qui les utilise ? En effet certaines huiles essentielles ont des propriétés virucides (tuent les virus), bactéricides (tuent les bactéries), ou encore stimulante du système imunitaire, anti-inflammatoire voire antalgiques. Et ce n’est pas tout, la sphère psycho-émotionnelle n’est pas oubliée, certaines sont stimulantes d’autres calmantes voir sédatives. Des actions sur certaines fonctions ou organes de façon plus ciblée leur sont également reconnue.
Mais bien sûr afin d’utiliser ces forces de la nature en toute sécurité il est impératif de se faire conseiller par un praticien formé. Car si l’aromathérapie est une technique naturelle elle n’en est pas moins puissante et pas sans danger non plus.